Artiste d’exception, il poursuit avec succès une double carrière d’acteur sensible et généreux, et d’écrivain accompli. Auteur prolifique, il a publié des romans, des nouvelles, de la poésie et des carnets qui lui ont valu un vaste lectorat et de nombreux prix. Il remporte avec La belle épouvante (1981), son premier roman, le prix Robert-Cliche, le prix Jean-Macé avec Le dernier été des Indiens (Seuil, 1982) et Le petit aigle à tête blanche (1994), son plus gros succès critique et public, est lauréat du Prix du Gouverneur général ainsi que du prix Jean-Hamelin l’année suivante. Depuis la création du prix en 2012, il est membre du jury du prix Hervé-Foulon. Son 33e livre Tu me rappelles un souffle paraît au printemps 2023.

S’il est régulièrement en nomination pour ses œuvres littéraires, Robert Lalonde est aussi connu et célébré comme acteur. On a pu l’admirer dans plus d’une centaine de pièces de théâtre. Au cinéma et à la télévision, il a joué de très nombreux rôles de personnages forts variés dans plus d’une cinquantaine de productions dont Au secours de Béatrice qui lui a valu une nomination aux Gémeaux et dans plusieurs longs métrages. Un film a aussi été tiré de C’est le cœur qui meurt en dernier. Homme de transmission et de partage, il enseigne la création littéraire et l’interprétation dramatique depuis de nombreuses années. Il agit comme consultant et mentor auprès d’autrices et d’auteurs de tous genres. Il a d’ailleurs été lecteur pour le Fonds Harold Greeberg. Ses chroniques littéraires comme ses conférences sont des plus appréciées par toutes celles et tous ceux qui ont la chance de le côtoyer. On le retrouve au théâtre dans plus d’une centaine de pièces, dont plusieurs créations marquantes : Les oranges sont vertes de C. Gauvreau, Le syndrome de Cézanne de N. Canac-Marquis (Prix du meilleur acteur, Quinzaine internationale de théâtre), Les feluettes de M.-M, Bouchard (Masque du meilleur comédien, Académie québécoise du théâtre).

(Photo : Julien Faugere)

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