Natalie Fontalvo aurait voulu être pirate. Née au mauvais siècle pour la piraterie, elle est plutôt devenue artiste pluridisciplinaire. Comme ses identités, sa pratique artistique est métisse. En théâtre et au cinéma, elle cherche la poésie; en littérature, elle explore la scène, l’écran, le corps, l’écriture collective. En 2022, elle a principalement dirigé la résidence du projet multidisciplinaire Le vieil homme et la mer (Maison de la littérature), été autrice et performeuse pour la Danse des écrivain.nes (Mois de la poésie), été coautrice et interprète de Titre(s) de travail (Théâtre Périscope) — finaliste des Prix de la critique, dans la catégorie «meilleur texte» — ainsi que coautrice, cometteuse en scène et interprète de On sentait déjà la dynamite (Théâtre Premier Acte). Elle a aussi fait partie de la distribution de Les Muses orphelines (La Bordée) et Le réveil des oiselles (Carrefour international de théâtre).
En arts littéraires, Natalie a aussi dirigé et participé à la création d’autres objets scéniques et audiovisuels, dont Québec – Namur: terres d’eau (Maison de la poésie – Belgique – et Maison de la littérature, 2019 et 2021) et la soirée docuspectacle Éclats (Maison de la littérature, 2022). On peut aussi la lire dans les recueils collectifs Épidermes (Productions Somme Toute, février 2021), Cosmogonie des corps (Éditions de l’écume, septembre 2021) et Il y a des joies dont on ignore l’existence (Diverses syllabes, novembre 2022).